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DE LA VILLE DE PARIS.
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207
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[i57i]
bastiment du Palais de la Royne'1', sans aucune chose pour ce payer, que autres choses qui se y presenteront, au proffict de Sad. Majesté ou de lad. Ville, et ce à pareilz et semblables droictz que ceulx que l'on a accoustumé lever au bac de Nully. Et qu'ilz eussent à y adviser.
Sur quoy, la matiere mise en deliberation, a esté conclud que icelle Sa Majesté sera suppliée de octroyer lad. permission pour et en faveur de lad. Ville,
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et que après icelle accordée, sera levé extrait à la Chambre des Comptes de la taxe et droictz que l'on a accoustumé prendre aud. bac de Nully.
Laquelle permission et érection Sa Majesté auroit depuis accordée aud. sr Prevost, suivant laquelle auroit esté commandé aux Maistres des œuvres d'icelle Ville faire faire les chaussées et aultres choses necessaires pour l'establissement dud. bac, ce qu'ilz ont. promis faire.
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CCCLX [XLVII]. — Pour cesser les guetz et gardes des Cortes.
27 janvier 1571. (B, fol. 3i v°.)<->
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"De par le Rov.
"Très chers et bien amez, desirans tousjours aultant qu'il nous sera possible soulaiger les citoyens de nostre bonne Ville et cité de Paris, y reduire peu à peu toutes choses en l'estat qu'elles estoient auparavant les troubles, et faire jouyr tous noz subjectz du bien de la paix qu'il a pleu à Dieu nous donner, nous avons advisé, pour monstrer par effect la grande volunté que nous avons de conserver nostre peuple en repoz, le remectre en parfaicte amityé et oster toute occasion de deffiance ou inimityé entre nos-dictz subgectz, que doresnavant il ne se fera plus, de jour ny de nuict, par les habitans et citoyens de nostre dicte bonne ville et cité de Paris, aucun guet ou garde aux portes ny en autres endroictz de nostredicte Ville et cité. Ce que nous voulons et vous mandons que Vous faciez entendre de nostre part aux Collonnelz et cappitaines des dizaines de nostredicte Ville, ensemble ie grand contentement que nous avons du bon devoir qu'ilz ont faict en tout ce qui leur a esté commandé, pour .nostre service, à la garde de la Ville.
"Et neantmoings, pour veoir et sçavoir qui entrera et sortira en icelle, nous avons aussi advisé et résolu que doresnavant il suffira qu'il aille par chascun jour en chascune desd, portes, sans tabourin ny enseigne, jusques au nombre de deux, trois ou quatre pour le plus, des bourgeois et citoyens, chefz d'hos-telz de nostredicte bonne Ville et cité de Paris, qui y porteront, si bon leur semble, leur espée et dague
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et non autres armes; lesquelz seront tenuz d'y demourer depuis le matin que l'on ouvrira la porte jusques au soir que l'on la fermera, pour en toule modestie observer ceulx qui entreront et sortiront, sans toutesfois les fouiller n'y faire inquisition ou aultre chose qui les puisse fascher ou offenser; mais bien vous en faire rapport en vostre Hostel de Ville tous les soirs, ou si besoing est, sur jour par l'ung d'eulx, selon qu'ilz verront que, l'occasion s'en pourroit presenter, comme s'il y arrivoit quelque prince ou seigneur qui merilast d'estre visité et honoré de la part du corps de nostredicte Ville, ou qu'il y vint quelque autre grand train ou nombre d'hommes, sur quoy il feust necessaire faire consideration.
"Et ou cas que par leurdict rapport et veriffication qui vous en sera faicte, il survinst chose qui meritast prompte provision, et que nostre justice et les officims et ministres d'icelle avecq le Chevalier du Guet, sergens et archers de lad.Ville ne feussent assez suffizans pour contenir toutes choses en bon estat, et qu'il feust necessaire de venir à plus grande force, nous voullons aussi et vous mandons quc, sans entreprendre aucune chose d'avanteige, vous nous en advertissez incontinent, ou nostre très cher et très amé frere le Duc d'Anjou, nostre Lieutenant general representant nostre personne par tous noz Royaume et pays, si nous sommes si près que promptement y puissions remedier, ou à nostre très cher et bien amé cousin le duc de Montmorency, Gouverneur et Lieutenant general en nostredicte bonne Ville de
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2° un certificat des maitres passeurs nommés ci-dessus qui prisent et estiment ladite corde hune à cinquante livres tournois, ll est daté du 8 novembre 1570; 3° le mandement du Prévôt des Marchands et des Echevins au Receveur de Vigny, de payer 5o livres audit Pierre Cocquart, le 5 février 1572. (Archives nat., H 2065°, pièces non cotées.) Il résulte de ces différents textes que le bac provisoire partait du port aux Passeurs du Louvre, et aboutissait du côté de Saint-Germain-des-Prés au port de Nesles.
(1) Les carrières qui fournirent la pierre pour la construction des Tuileries furent celles de Notre-Dame-des-Champs et de Vaugirard.
(,) Ces importantes lettres n'ont pas été transcrites dans A.
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